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En PhysiqueVélasquez
Elie Faure - Livre - 2015106 pages suffisent à Elie Faure, historien d’art, à écrire en quoi Vélasquez est un homme remarquable. Cet homme est peintre officiel du roi d’Espagne Philippe IV, ce qui signifie qu’il enchaîne les portraits officiels, oui mais voilà, la vie qu’il fait palpiter au bout de son pinceau change tout. La vie l’inspire, donc les bouffons, les mendiants, ont toute sa considération, tandis qu’il est fasciné par Rubens qui n’était pas un bouffon, Vélasquez est un peintre sublime qui inspire à Elie Faure un livre sublime, animé d’un souffle digne de Malraux dans Les Voix du silence, en plus court. La grande classe !L’Architecture des villes
Ricardo Bofill , Nicolas Véron - Livre - 1995Ricardo Bofill est l’architecte des Espaces d’Abraxas à Marne-la-Vallée, du Versailles du peuple à Saint-Quentin-en-Yvelines, du quartier Antigone à Montpellier, de l’Aéroport international de Barcelone-El Prat et du Palais des Congrès à Madrid. Dans L’Architecture des villes, il développe une longue réflexion sur les forces en présence et sur l’espace dans les villes ; il évoque Vélasquez qui utilise la perspective aérienne comme Véronèse ou Vermeer, et il considère l’espace où le peintre se représente dans Les Ménines : un espace net qui devient flou à mesure qu’on s’éloigne de lui.Museu Picasso Barcelone Vol 7
Picasso - 2011À 14 ans, Picasso est déjà un peintre. Il va explorer le langage pictural, en commençant par faire sauter le verrou de la perspective avec Les Demoiselles d’Avignon. Picasso connaissait les maîtres espagnols et autres artistes français ; une exposition récente à Paris, " Picasso et les maîtres ", l’a montré. Picasso est fasciné par Vélasquez au point de peindre 50 toiles inspirées par Les Menines ; elles sont visibles au musée Picasso de Barcelone, dont elles tapissent une salle entière.Rubens
Marie-Anne Lescourret - Livre - 2004À 29 ans, Vélasquez rencontre Rubens à l’occasion d’un voyage officiel du peintre flamand qui était aussi diplomate. Rubens a 22 ans de plus que lui, il est un dieu vivant entouré de ses élèves Jordaens et van Dyck. Vélasquez n’éprouve aucune jalousie, il regarde. De cette époque, date Le Triomphe de Bacchus ou Les Buveurs, où Vélasquez mélange la mythologie et les pochards, comme si cela allait de soi. Il est amusant d’aller voir dans la Galerie Médicis au Louvre, comment Rubens mélange la mythologie et l’histoire officielle, ce qui n’est pas exactement le même cocktail. Avant de s’y rendre, la lecture du livre de Marie-Anne Lescourret permet de savoir quel genre de dieu était Rubens.Les bas-fonds du Baroque
Petit Palais / Paris - 2015Vélasquez quitte un maître autoritaire, le peintre Herrera le Vieux, pour rejoindre l’atelier de Pacheco, peintre de qualité bien moindre, mais qui est capable de voir l’élève exceptionnel qu’il a en face de lui. Pacheco fait découvrir Caravage à Vélasquez ; il est certainement sensible au regard qu’il porte sur la vie de la rue, de la nuit, de la marge. L’exposition actuelle au Petit Palais, " Les bas-fonds du Baroque " est une excellente occasion de voir le vice en peinture, même si rien ne remplace une traversée de Paris ou d’ailleurs la nuit...Le Guide du Routard : Madrid, Castille
Livre - 2015Le Guide du Routard est une institution. Certains le trouvent un peu court en matière culturelle ; aucun doute, le Routard et le Guide Bleu ne proposent pas le même voyage. Entre ses nombreuses commandes de peintures de cour, Vélasquez tire le portrait des bouffons qu’il fréquente à la cour, mais aussi des mendiants qu’il voit dehors. Le Guide du Routard est de très bon conseil pour aller dans les bars où vous allez boire et voir de quoi regarder ce qui fait le sel de la peinture de Vélasquez.Les Passions de Francis Bacon
Philippe Sollers - Livre - 1996Vélasquez a peint le portrait du pape Innocent X. Ce tableau a fasciné Francis Bacon, géant de la peinture anglaise du XXe siècle. Il a détourné le tableau de Vélasquez en montrant le pape Innocent X dans la même position mais en train de crier ; le cri lui a été inspiré par celui de la nurse du film Le Cuirassé Potemkine, un film muet. Bacon peint le cri d’un pape qui ne peut pas crier, d’après le cri d’une nurse qu’il n’entend pas ! « L'art, on l'oublie trop dans l'animation "culturelle" ambiante, est d'abord une guerre. Il n'a besoin d'aucune prédication, d'aucun espoir. Il est, dit Bacon, optimiste à propos de rien », écrit Philippe Sollers. C’est peut-être cet « optimisme à propos de rien » qui donne tant de vie aux toiles de Vélasquez.Manet-Vélasquez
Catalogue de l'exposition - Livre - 2002La Manière espagnole du XIXe siècle Une exposition, en 2002, au musée d’Orsay, fut l’occasion de découvrir des chefs-d’œuvre de la peinture espagnole du Siècle d’or, et le rôle que les conquêtes napoléoniennes avaient joué dans leur connaissance par les peintres français du XIXe siècle. Ils furent nombreux à faire le voyage jusqu’au Prado, et parmi eux, Manet fut profondément touché par la peinture de Vélasquez. Il écrivait à son ami le peintre Zacharie Astruc : « Ce qui m’a le plus ravi en Espagne, ce qui, à lui seul, vaut le voyage, c’est Vélasquez. ».Les Mots et les Choses
Foucault-Michel - 1990« Le peintre est légèrement en retrait du tableau », écrit Michel Foucault. À partir de ce constat simple, le philosophe construit sa pensée sur la place du peintre, la place du spectateur et sur la représentation. Il considère ce moment choisi par Vélasquez où le peintre jette un œil hors de son tableau pour s’imprégner de ce qu’il a à représenter. Attention ! Les Mots et les Choses est un livre de philosophie, pas si facile à lire. La meilleure manière d’aborder Les Ménines est de regarder le tableau, longtemps, pour voir l’effet qu’il vous fait, sans oublier que Vélasquez était le champion de la perception dont ses toiles se font l’écho. À vous de regarder les choses et de mettre vos mots sur ce qu’elles vous inspirent...Musée haut, Musée bas
Jean-Michel Ribes - 2009Le film de Jean-Michel Ribes est à l’origine une pièce de théâtre très drôle sur la vie dans un musée : groupes qui suivent les guides, gardiens bouleversés, une famille où le mari et la femme s’engueulent à propos de l’étage du parking où ils ont laissé leur voiture. Cet étage s’appelle-t-il Rembrandt ou Vélasquez ? Le mari pense que c’est Rembrandt, sa femme prétend que c’est Vélasquez. N’y tenant plus il y retourne ; après avoir cherché en vain sa voiture à l’étage Rembrandt, il la trouve à l’étage Vélasquez, où soudain une naine traverse la voie, comme un clin d’œil au tableau Les Ménines. Le type ne connaît pas le tableau, la naine l’indiffère.On n’y voit rien - Descriptions
Daniel Arasse - Livre - Folio - 2003Parmi les critiques d’art moderne, souvent brillants et assez souvent prétentieux, Daniel Arasse fut une exception : brillant et drôle comme son essai On n’y voit rien, dont le dernier chapitre " L’œil du maître " est consacré aux Ménines de Vélasquez. Il démarre doucement en annonçant que tout a été dit sur ce tableau, surtout depuis le passage de Foucault dans Les Mots et les Choses, et progressivement il nous entraîne dans un rapport invisible entre le peintre et le roi Philippe IV. On n’y voit vraiment rien, mais on se régale avec la plume d’Ara(sse).Lost in La Mancha
Keith Fulton , Louis Pepe - 2004L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche est un roman écrit par Miguel de Cervantès au début du XVIIe siècle. En 1965, a lieu, à Broadway, la première de la comédie musicale The Man of La Mancha qui va donner envie à Jacques Brel de la reprendre au théâtre des Champs-Elysées en 1968. Autant de succès ! Il manquait un échec ; il arrive avec le tournage du film L’homme qui tua Don Quichotte par Terry Gillian qui vire à la catastrophe : Jean Rochefort, Don Quichotte, est bloqué par une sciatique ; les décors sont arrachés par des pluies diluviennes ; des conflits surgissent dans l’équipe. Keith Fulton et Louis Pepe n’en perdent pas une miette : partis pour tourner le making-of du film, ils deviennent réalisateurs du documentaire Lost in La Mancha, qui raconte l’ennui, le désespoir, l’attente, vécus par Terry Gillian, dont l’humour anglais fait merveille.Apogée et Déclin : le Siècle d’or espagnol
Verena von der Heyden-Rynsch - Livre - 2011« Desvivirse por hacer algo » signifie mourir d’envie de faire quelque chose : c’est très espagnol ! Le desvivirse est la philosophie du moraliste Gracian, l’un des penseurs du Siècle d’or espagnol, contemporain de Vélasquez, qui a notamment écrit L’Homme de cour, un recueil de 300 maximes commentées ; Vélasquez vivait à la cour de Philippe IV. Vera von der Heyden-Rynsch, femme élégante et brillante, est née à Madrid de parents diplomates allemands. Dans son essai, elle brosse un portrait vivant de l’Espagne, qui va de la cohabitation des trois grandes religions au Moyen Âge jusqu’à la philosophie du desvivirse de Gracian. Parmi les maximes de Gracian : « Il faut faire ce qui est facile comme une chose difficile et ce qui est difficile comme une chose facile », donne une idée de la discipline d’un grand artiste, comme l’était Vélasquez.Retrouvez cette oeuvre dans d'autres sélections
Vélasquez, la vie au bout du pinceauLe Bouffon des rois
Francis Perrin - Livre - Plon - 2011« Mon cousin », dit Triboulet, le plus célèbre bouffon que la France ait connu, à François 1er, sans qu’ils aient un quelconque lien de famille, mais il est son confident. Nous sommes au XVe siècle, bien avant Vélasquez. Francis Perrin, comédien, fait revivre Triboulet dans un roman haut en couleur, où il se promène chez Charles Quint, ou Henri VIII d’Angleterre ; il rencontre Léonard de Vinci, Erasme, Rabelais. Bref, si Triboulet allait aujourd’hui en banlieue, les jeunes diraient de lui : c’est pas un bouffon !Retrouvez cette oeuvre dans d'autres sélections
Vélasquez, la vie au bout du pinceauSplendeur et gloire des Deschiens
Les Deschiens - 2004Si Vélasquez revenait - comme on le dit parfois de Jésus - lui qui aimait beaucoup peindre les bouffons, s’intéresserait forcément aux Deschiens. On peut sans peine imaginer François Morel et Bruno Lochet dans le tableau de Vélasquez, Le Triomphe de Bachus ou Les Buveurs. Les Deschiens sont de vrais bouffons, comme ceux que représentait Vélasquez. Ils ont en commun d’incarner des situations extrêmes de la vie avec une justesse et une drôlerie qui ne s’inventent pas. Cette justesse, Vélasquez surnommé « le peintre de la vérité » sur son monument à Séville, savait la capter comme personne.
Vélasquez
Elie Faure
L’Architecture des villes
Ricardo Bofill , Nicolas Véron
Museu Picasso Barcelone Vol 7
Picasso
Rubens
Marie-Anne Lescourret
Les bas-fonds du Baroque
Petit Palais / Paris
Le Guide du Routard : Madrid, Castille
Les Passions de Francis Bacon
Philippe Sollers
Manet-Vélasquez
Catalogue de l'exposition
Les Mots et les Choses
Foucault-Michel
Musée haut, Musée bas
Jean-Michel Ribes
On n’y voit rien - Descriptions
Daniel Arasse
Lost in La Mancha
Keith Fulton , Louis Pepe
Apogée et Déclin : le Siècle d’or espagnol
Verena von der Heyden-Rynsch
Le Bouffon des rois
Francis Perrin
Splendeur et gloire des Deschiens
Les Deschiens
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- Ricardo Bofill , Nicolas Véron | L’Architecture des villes
- Picasso | Museu Picasso Barcelone Vol 7
- Marie-Anne Lescourret | Rubens
- Petit Palais / Paris | Les bas-fonds du Baroque
- | Le Guide du Routard : Madrid, Castille
- Philippe Sollers | Les Passions de Francis Bacon
- Catalogue de l'exposition | Manet-Vélasquez
- Foucault-Michel | Les Mots et les Choses
- Jean-Michel Ribes | Musée haut, Musée bas
- Daniel Arasse | On n’y voit rien – Descriptions
- Keith Fulton , Louis Pepe | Lost in La Mancha
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