Alors que le succès de Black Sabbath est grandissant, le groupe se produit le 19 Décembre 1970 (à l’Olympia pour les uns, en Belgique pour les autres). Le concert est enregistré et filmé pour la télévision Belge. L’occasion pour le public de découvrir un des groupes fondateurs du metal, et des titres devenus mythiques.

En 1984, Metallica sort son deuxième album intitulé Ride The Lightning. Composé de huit titres devenus légendaires, en France, l’album est pressé en vinyl vert au lieu du bleu prévu en raison d’une erreur d’impression des fichiers. Un pressage qui deviendra rapidement l’un des plus emblématiques collector du groupe.

Le 4 octobre 2019, le groupe de death metal mélodique finlandais Insomnium réalise son huitième album Heart Like A Grave. Le groupe délivre un death metal moderne sublimé par les lignes de guitare et de basse. En faisant le lien entre la brutalité du death metal et la musicalité des compositions, Insomnium s’inscrit dans la continuité du death metal mélodique scandinave dont le groupe élargit la popularité sur les scènes du monde entier.

A la fin des années 1980, la notoriété du groupe de la côte ouest Suicidal Tendencies est en plein essor. Entre thrash metal et influences punk les bases du hardcore sont posées, et l’album Lights… Camera … Revolution… participe à cette fusion des sous genres. La vidéo qui accompagne le titre “You Can’t Break Me Down”, met en scène l’exécution de Mike Muir, le chanteur du groupe, portant ainsi un regard critique sur la constitution américaine.

Voici la biographie tant attendue de Behemoth, ce groupe polonais qui a commencé très modestement quand la Pologne faisait encore partie du bloc soviétique, et qui aujourd'hui est au sommet de son art. Le succès du groupe est indissociable des personnalités du chanteur Nergal et du batteur Inferno, et si Behemoth est un groupe entré dans la légende tout en navigant dans le monde du show business, comme Nergal le rappelle : « Nous n'avons jamais fait de compromis ». 

Sans prétendre retracer l’histoire du metal dans ses moindre détails, le journaliste Jean-Pierre Sabouret et le photographe Bertrand Alary donnent à voir une sélection de quarante ans de l’histoire du metal, mêlant groupes mythiques à d’autres tombés dans l’oubli. Une plongée dans l’histoire préfacée par Norbert Krief (Trust) et postfacée par Rudolf Schenker (Scorpions). 

En près de vingt ans - première édition en 2006 - le Hellfest est devenu un des plus grands festivals français réunissant, en 2022, plus de 400 000 amateurs de metal en tout genre. Le phénomène est devenu tel qu’on l’étudie, il est même devenu le sujet de la thèse d’anthropologie de Corentin Charbonnier, co-commissaire de l’exposition à la Philharmonie. C’est un résumé de ce travail qui est présenté dans cet ouvrage qui revient sur l’importance que le Hellfest a prise, pour les groupes tout comme les festivaliers, et de questionner son rôle en tant que lieu permettant à une communauté de se rassembler toujours un peu plus nombreuse d’édition en édition, offrant à chacun la possibilité d'affirmer ou de ré-affirmer son identité à travers différents rituels. 

En 2005, les français de Gojira publient leur troisième album sur le label Listenable Records. Groupe aux profonds engagements environnementaux, l’album est composé de 12 titres qui font tous référence au climat. Le visuel de l’album, réalisé par Jo Duplantier, chanteur et guitariste du groupe, représente une baleine volant auprès de deux astres : Mars, symbole de la guerre, Sirius, symbole de la paix.

Le metal ne cesse de se renouveler et de surprendre. En 2021, alors que les metalheads sortent de confinement, un EP apporte un vent de fraîcheur …And I Return To Nothingness… du groupe Lorna Shore. Les américains, derrière un logo dont la typographie pourrait s’apparenter à  l’esthétique Black Metal, produisent un EP mélodique et brutal, mêlant influences death, thrash, black… sur lesquels le chant de Will Ramos fait merveille. 

Ce catalogue, édité avec le soutien sans faille de Nicolas Benzoni, présente un véritable accomplissement. En réunissant des acteurs de la scène : Robert Trujillo, Adam “Nergal” Darski, Max Cavalera, Stef Buriez, ou encore Mario Duplantier, des graphistes comme Elodie Lesourd, Chloé Trujillo, Damien Mc Donald, des chercheurs comme Deena Weinstein, Gérôme Guibert et bien d’autres, il représente le parfait lien entre art et metal, entre les approches artistiques, musicales et anthropologiques que nous avons cherché à développer au cours de ces deux dernières années avec Milan Garcin, co-commissaire de l’exposition. 

Kamala est un groupe brésilien, originaire de Campinhas, et dont la particularité est d’entretenir une relation singulière avec la France, au point d’y avoir trouvé son label M&O Music. Depuis la première tournée en 2014, le groupe héritier du thrash de Sepultura, vient en tournée chaque année dans l’hexagone, en jouant sur des scènes de toute taille, et s’étant même fait l’honneur de jouer avec l’orchestre des écoles de musique de Combrailles. 

Pour fournir la setlist exclusive de cette anthologie, Mehdi El Jaï, directeur du label Verycords et acteur impliqué depuis plus d'un quart de siècle dans la culture metal, s'est entouré de différents labels afin de proposer ce double vinyl. Il a ensuite fait appel à Sartemys, ainsi qu'aux deux commissaires de l'exposition, pour établir le tracklisting des 16 titres alliant mélodie et puissance, et permettant aux auditeurs de découvrir d'innombrables inédits de groupes légendaires, véritable hommage à plus de 50 ans de la scène metal.