Les Belges Lionel Vancauwenberghe et Antoine Wielemans – leaders complices de Girls in Hawaii – tricotent dans leur coin leur pop mélodique et sensible où l’acoustique, l’électrique et le synthétique se marient harmonieu­sement au service d’une mélancolie étonnamment apaisante. Avec Nocturne, les Bruxellois persévèrent dans la douceur, la ­tristesse positive cédant la place à un optimisme flottant. Au parent manquant, ont succédé les naissances, et le groupe, évitant toujours de faire trop de bruit, a tissé des mini-symphonies ouatées, tout en textures cotonneuses et rassurantes.

Pour son sixième album, Paulo ‘The Legendary Tigerman’ Furtado tourne un peu plus le dos à sa formule minimale originelle de one-man-band pour développer un concept-album ayant pour personnage central un marginal (Misfit) déterminé à aller se perdre et disparaître complètement dans le désert californien et la Vallée de la Mort. Enregistré au Rancho de La Luna de Dave Catching (Eagles Of Death Metal) à Joshua Tree, le résultat est à la hauteur de l’ambition avec des morceaux puissants et habités d’une pulsation rock’n’roll ardente. (Flavien Giraud – Guitar Part)

A 76 ans, le légendaire guitariste et singer-songwriter britannique Michael Chapman rejoint la programmation du Festival Yeah! 2018 ! Doyen de cette édition, Chapman est toujours un guitariste flamboyant dans son phrasé, mettant sa virtuosité au service de chansons qu’il murmure de sa voix caverneuse. « Dans le genre crépusculaire, on n’avait pas entendu si beau et habité depuis les American Recordings de Johnny Cash ou Red Cross Disciple Of Christ Today de John Fahey. » – Olivier Lamm, LIBERATION

Le journaliste – écrivain Michka Assayas (Dictionnaire du rock) et Pierre Suchaud, des éditions marseillaises Le Mot et le Reste, vous invitent à partager leurs échanges autour des liens entre la littérature et la musique, la découverte musicale qui passerait d’abord par l’écrit, la langue, avant d’être transmise par l’audio. Les deux hommes parleront aussi de la naissance d’un projet de livre et de son thème.

L’Atelier de Palerme est un espace dédié à la photographie, créé en juillet 2014 par Boris Dumont à L’Isle-sur-la-Sorgue (84), et spécialisé dans les techniques anciennes. Rejoint par Nède, les deux photographes forment le collectif Stand Still! À l’occasion du festival Yeah! 2018, l’Atelier se déplace à Lourmarin du 1er au 3 juin, où Boris & Nède immortaliseront le passage des artistes programmés sur plaques de verre à l’aide de la technique ancienne du collodion humide. Ces photos uniques et hors du temps seront, chaque jour, exposées au Château.

Troisième année pour Arcade Legends, la salle d’arcade avec du fun et de la dinguerie accessible gratuitement pendant le festival à la Fruitière numérique ! Pendant toute la durée de l’installation, retrouvez une mise en scène originale des “Game Room” 80’s, des bornes verticales classiques avec les jeux originaux mythiques (Space Invaders, Donkey Kong, Pac-Man, Galaga, PONG..) , des mini-bornes consoles (Nintendo Nes, Super Nes, Gamecube, Sony Playstation One, PS2, Pong, Sega Megadrive…) avec les jeux classiques qui ont passionné une génération de gamers (Duck Hunt, Sonic, Street of Rage, Super Mario, Super Smash Bros. Melee, Mario Kart : Double Dash, SoulCalibur, Need For Speed,…).

Né d’une rencontre entre les violonistes Carla Pallone et Christelle Lassort et le violoncelliste Gaspar Claus – trois instrumentistes français qui au sortir des conservatoires n’ont pas joué le jeu des académies – VACΛRME aime varier les plaisirs musicaux. Ce noyau dur carbure au désir de multiplier les expériences musicales décloisonnées, enthousiaste à l’idée de répondre aux exigences du monde de la pop pour certaines collaborations (Rover, Stranded Horse, Rone, Youssoupha, Barbara Carlotti) mais aussi de s’aventurer dans des zones plus libres encore.

Kokoko ! est un collectif de musiciens / plasticiens, autodidactes pour la plupart, qui s’est révélé dans les clubs, soirées dansantes et les nuits de Kinshasa. Leur musique est une forme originale de ‘musique à danser’, un drôle de mélange entre House, Techno, Afro-Funk et pop indépendante. Le groupe réinvente et s’approprie l’essence des musiques électroniques (un groove brut, une énergie féroce, la force des rythmiques) avec les moyens du bord.

Depuis l’automne 2016, le Yeah! (festival et label) vit une collaboration heureuse et productive avec le Conservatoire d’Apt et le Centre social Lou Pasquié à Roussillon. Ainsi, pour cette nouvelle saison 2017-2018, une vingtaine d’élèves du conservatoire, encadrés par des intervenants qu’ils connaissent bien – Antoine Puaux (Narrow Terence, Narco Terror…), Scan X (compositeur de musique techno depuis 1993) et Laurent Garnier (DJ producteur) – préparent une création sous forme de ciné-concert électro-rock, aux influences larges et en se basant sur différents extraits de films afin de rendre hommage au road movie. Cette création sera présentée en 2018, le dimanche 3 juin au Festival Yeah! à Lourmarin à la Fruitière Numérique, de 17h à 18h et le samedi 7 juillet au Zic Zac Festival à Roussillon.

Jamais 2 sans 3 passages au Festival Yeah !, dit-on… Ce n’est pas Arnaud Rebotini qui contredira le dicton! Revoilà donc l’Homme – fraîchement césarisé pour sa superbe musique pour le film 120 battements par minutes – avec ses machines ! Passionné de synthétiseurs analogiques et collectionneur, Arnaud Rebotini consacre une partie de sa carrière aux productions électroniques. Nul doute qu’il transformera le Tennis Club de Lourmarin en dancefloor dominical pour vous faire suinter de bonheur.

Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore (il en reste ?), Ariel Wizman est la deuxième moitié du tandem qu’il composait avec Edouard Baer sur l’antenne de Radio Nova (La Grosse Boule). Devenu une figure incon­tour­nable du paysage télé­vi­suel français,  ce fondu de musique enfilera sa casquette de DJ  pour vous faire onduler sur les dancefloors de la Fruitière Numérique et du Tennis Club de Lourmarin. Et le dimanche à 10h30, Ariel animera la conférence « La dématérialisation de la musique » avec la participation de Laurent Garnier, toujours à la Fruitière Numérique.

En à peine 10 ans, le producteur français Rone s’est imposé comme un acteur majeur de la scène électronique française, grâce à un univers original où la douceur des mélodies peut chavirer à chaque instant dans l’expression libératoire des machines. Ce musicien autodidacte, débordant de créativité, de sensibilité, d’enthousiasme et de personnalité, est également un ancien élève de cinéma, il a développé un univers visuel riche et singulier en sachant s’entourer de créateurs inspirés aussi bien pour ses pochettes que pour ses clips. Sur scène, la musique de Rone prend toute son envergure et se vit comme une véritable expérience.